Mon latin est peut-être un peu rouillé. Essayons le slave.
Développé par l’allemand Mirko Seithe, Boss Constructor est un jeu de construction de vaisseaux spatiaux en 2D vue de dessus, avec une physique « réaliste ». Il est disponible pour moins de 15€ sur Steam Early Access, pour Linux, Mac et Windows, en anglais uniquement. Le jeu est sortie récemment de sa phase Aplha pour entrer dans sa phase Beta. Autrement dit, le coeur du jeu est stabilisé, reste à fournir le contenu puis à l’équilibrer. Une mise à jour arrive environ une fois par semaine depuis fin 2014, ce qui nous mène au 8 novembre 2015 au patch 142. C’est régulier, c’est constant, ça fait plaisir.
Le jeu m’a été fourni gracieusement par le développeur, sous la forme d’une clef Steam.
http://bossconstructor.com/
http://store.steampowered.com/app/330100/
Vidéo de lancement de la version beta :
La progression du développement :
Si le jeu propose plusieurs modes (tous solo, il n’y a pas et il n’y aura pas de multijoueur), celui qui m’intéresse est le mode exploration. Il s’agit de choisir un vaisseau de base ainsi qu’un ensemble d’équipement de départ (cinq sets : utilitaire, offensif, défensif, énergie, mobilité), puis d’aller de secteur en secteur en accomplissant des objectifs divers, pour découvrir de nouveaux modules, améliorer le vaisseau et s’enfoncer plus loin dans la galaxie.
Une introduction sommaire, quelques lignes qui défilent sur une image fixe, ça n’a pas vraiment d’importance et c’est suffisant pour avoir un contexte.
Le jeu génère alors une galaxie découpée en secteur, où différentes factions évoluent. Afin de débloquer les secteurs suivant, le joueur doit accomplir des missions plus ou moins difficiles, allant de la collecte d’objets à la destruction de cibles en passant par le scanne d’artefacts.
Le vaisseau est construit à partir de modules de différentes catégories. Chaque module consomme de l’énergie, ajoute de la masse, et peut influencer grandement le comportement du vaisseau. Le jeu permet d’octroyer automatiquement un raccourci à chaque module actif, ou bien de les définir manuellement.
Ici j’ai un engin fonctionnel, mais lent et qui génère peu d’énergie, et qui consomme plus que ça capacité maximum. Je vais pouvoir utiliser tous mes modules, mais ils seront rapidement épuisés et je devrais attendre que l’énergie se recharge.
Une grille de fond, facultative, permet de bien se repérer dans l’espace. Ici, la mission consiste à récupérer des morceaux d’arme (les petits machins rouge devant mon vaisseau). Un objectif secondaire demande de scanner certains points (les marqueurs autours de l’écran indiquent la direction des cibles). Une fois la mission principale complétée, une portail s’ouvre et permet de retourner au hangar, avec une récompense.
Cette autre mission est plus active puisqu’il faut éliminer une cible armée, et éventuellement scanner des artefacts éparpillés sur la carte.
Le jeu gère la physique, mais pas complètement. Par exemple le vaisseau ralenti s’il n’accélère pas, mais les tirs des armes le font reculer. Il est possible de pousser les astéroïdes (ou de les détruire), d’utiliser un grappin pour attirer une cible vers soi ou encore de se protéger d’un tir de missile en mettant un obstacle entre le projectile et soi-même.
Après la victoire, la récompense. Des modules de rareté et de puissances différentes (commun, rares, légendaires…), et des ressources, qui permettent parfois d’acheter des modules à un marchand ambulant sur certaines cartes.
Comparez avec la première carte un peu plus haut, vous pourrez constater une évolution du territoire vert, celui que j’ai exploré et qui m’est maintenant connu. Les missions sont assez rapides, et permettent de faire une petite partie de temps en temps, ou alors d’y jouer des heures en terminant un « run ».
Après quelques missions accomplies, je change totalement la forme de mon vaisseau en déplaçant la majorité des pièces. J’ai précédemment fait l’erreur de placer mes canons dans les « creux », sous les « bras » du vaisseau. Résultat : je me tirais dessus. Malin.
A mesure que l’on explore, l’on découvre de nouveaux modules, qui s’alignent tous dans cette grande roue de recherche. Actuellement le jeu compte une soixantaine de modules, dont certains peu communs dans ce type de jeu. Par exemple ici, une « lampe clignotante » qui peu dévoiler les vaisseaux camouflés.
Le jeu en l’état offre pas mal de contenu, et surtout le développeur inspire la confiance, avec des mises à jour régulières, allant de la simple correction de bug à l’ajout de contenu ou l’équilibrage du gameplay.
Si Boss Constructor a un titre foireux, s’il n’est pas très beau, il reste intéressant et pourra facilement faire plaisir aux amoureux du genre.