Antharion, développé par Orphic Software, est un jeu complet, pas en Early Acces ni en alpha ni rien. Sortie en juillet 2015, il est vendu €18 en version sans DRM + Clef Steam, ou pour €13 jusqu’à demain sur Steam. Le jeu n’est pas disponible pour Linux, seulement pour Windows et Mac, mais il tourne bien en mode fenêtré chez moi via WINE, tandis que le plein écran détruit mon bureau (comme un effet de zoom sur le bureau, je dois me déconnecter de la session pour résoudre le truc, si quelqu’un en sait plus, je suis preneur).
http://orphicsoftware.com/
http://store.steampowered.com/app/293160/
Antharion, c’est un jeu sur lequel beaucoup de joueurs ne vont pas s’arrêter, car à première vu, c’est un « petit jeu moche ». Sauf qu’à deuxième vue, c’est plus que ça.
Antharion est un jeu de rôle-aventure où l’on dirige une équipe de 4 personnages, au tour par tour, dans un monde ouvert médiéval-fanstique. Parmi les personnages jouables, on note différents humains et proches, ainsi que des elfe, des hommes-loups et chats, ou des orcs, mais aussi deux sortes de morts-vivants. Les compétences sont assez classiques et couvrent un large panel, du bouclier aux armes à deux mains, en passant par les arcs et l’alchimie, mais aussi l’histoire (Lore), le vol (pickpocket), la fouille ou encore la persuasion. Je n’ai pas assez joué encore, mais d’après ce que j’ai lu, toutes les compétences sont utiles dans l’absolue.
L’univers est plutôt sombre, et l’on verra souvent des instruments de tortures, des situations inconfortables ou des dialogues glauques. Par exemple dans la première ville, on peut engager la discussion avec un gamin. Où sont tes parents ? Ma mère est morte, et mon père est à la taverne en train de boire.
A la création, attention à créer les personnages dans l’ordre qui va bien. Il est impossible de changer en jeu, et comme les personnages se suivent en file indienne, celui de devant sera le premier à prendre des coups, à priori. de même pour l’initiative, qui suit l’ordre du groupe. Par contre, c’est la dextérité qui définie le nombre de points d’actions à jouer à son tour. Une case, une potion… = un point, mais on ne peut attaquer qu’une seule fois.
Ma fine équipe :
– Earth, un Wolfkin solide, qui sera ma première ligne de contact en combat. Boulier et arme à une main pour commencer.
– Fire, un Necrophil, adepte de la Black et Gray magic. La black couvre les sorts offensifs, la Gray les sorts de manipulation (transformer une cible en cochon, découvrir la carte, sentir les êtres vivants proches, etc). Je le place en second pour qu’il agisse rapidement pour sortir ses sorts utiles ou massifs, plus tard.
– Wind, une Felmur agile, archère et voleuse, qui évoluera en crochetage dès que possible.
– Water, une Undead manipulant la White magic (essentiellement des soins et des buffs). Egalement versée dans l’alchimie (création de potions) et la Lore (permet de trouver des secrets, influencer certains dialogues…).
On comme en prison. C’est sombre, et les personnages ont de lourdes chaines aux pieds, et un pagne comme tout équipement…
Rapidement, on trouvera de quoi s’équiper. Un truc appréciable, tout ce que le personnage porte est visible à l’écran.
Une fois les couloirs de la prison nettoyées des quelques rats, on se retrouve dans un hameau, dont les habitants ont presque tous été massacrés.
On peut entrer dans chaque bâtiment, s’ils ne sont pas verrouiller, et s’ils le sont, on peut tenter de crocheter la serrure.
Quelques minutes plus tard, dans la première ville si l’on suit l’histoire. Simplement pour montrer que l’on peut acheter une maison, mais évidemment je n’ai pas la somme demandée. On peut aussi acheter un bateau et d’autres trucs.
La taverne, avec son tavergiste, son personnage mystérieux, son alcoolique…
Certains PNJ peuvent vendre des trucs. Ici le sort pour révéler la carte, qui demande 25 en Gray Magic. Si on place tous les points à la création du personnage dans une seule compétence, on arrive à 25, mais on ne fait qu’un truc…
Les jauges rouge et bleue, de vie et de magie, ne régénèrent pas hors combat. Il faut utiliser des potions, des sorts, ou le repos. Si un personnage meurt en combat, il revient à la vie à la fin du combat, à condition qu’il reste au moins un personnage vivant.
Profitant de la nuit, je tente de forcer la serrure d’une maison, mais je n’ai pas vu qu’un plouc passait par là en même temps. Je me fais prendre, et le garde m’attrape rapidement.
Me voilà en prison pour 3 jours, avec une amende en plus… Je peux tenter de forcer la serrure, mais à ce moment, mon niveau est trop faible, et je n’ai pas de crochets.
On peut voler un peu tout. Si personne n’est témoin, l’objet convoité arrive dans l’inventaire sans problème.
Je n’en suis qu’au tout début, mais après Serpent in the Staglands que j’ai abandonné suite à diverses frustrations, celui-là fait du bien (pour l’instant) !