Battle Brothers. Tactique médiévale réalistico-fantastique.

Les Lunes Perdues, trois compagnons que des guerres ont déplacé, se retrouvent à la cité de Dornen. Une cité… Un trou à rats, oui. Des pleutres qui n’osent pas engager d’action contre les bandits qui ont élu domicile aux portes de la ville. Approchez ! Approchez ! Une prime pour quiconque libérera les campagnes de Dornen ! Approchez ! Evidemment, personne n’approche. Les trois compagnons ont juste assez d’or pour recruter quelques bras pour cette aventure et les équiper chichement. Mais qui ? Quelques mendiants ici et là montrent plus de courage, ou de folie, que la milice officielle, et acceptent de rejoindre la bande. Au moins, ils auront à manger.

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Ils sont huit à présent, mais c’est insuffisant. Avec un peu de chance, il est possible de combattre les bandits en s’alliant avec les miliciens. Profitant d’une patrouille, la compagnie des Lunes Perdues attaque. Les miliciens sont bien obligés de participer s’ils ne veulent pas passer pour encore plus lâches auprès de la population. Les bandits sont pris au dépourvu, ils ne s’attendaient probablement pas à une telle manoeuvre. Svein, Bjarne et Asbjorn donnent le rythme. Baldur armé de sa seule fourche fait preuve d’une efficacité redoutable. Profitant du couvert que lui offre ses nouveaux frères d’arme, il enfourche ses adversaires qui commencent à paniquer. Guntram en retrait perce de ses flèches sa proie déjà enchevêtrée dans les filets de Carsten, le chasseur de rat de Dornen. Erland prend un mauvais coup au visage et préfère se retirer de la mélée, tandis qu’Alfgeir couvre ses arrières.

Les miliciens d’abord hésitants finissent par entrer dans ce jeu mortel, et pourchassent les bandits à l’extérieur du groupe. L’un d’eux manie l’arc avec talent et présente une sérieuse menace. Asbjorn prend de la hauteur et décoche une unique flèche, qui vient se planter dans  le corps douloureux de son alter-ego qui a choisi le mauvais camp. Affaibli, l’archer se laisse encercler par les membres de la milice et son sang vient abreuver la terre sur laquelle il meurt.

Des noms de victoire sont scandés : Bjarne Brise Mur, qui a pulvériser le bouclier de son adversaire en un seul coup dévastateur ! Asbjorn Flêche Folle, qui n’a pas raté une seule flèche lors de la bataille ! Baldur l’Embrocheur, qui a percé de sa fourche un homme lourdement armuré !

Le butin est relativement pauvre, mais c’est toujours ça de pris, et les compagnons se partagent matériel et vivres. Après quelques instants de repos, un homme les aborde. L’exploit contre les bandits est déjà arrivé à ses oreilles, et l’homme propose une belle somme pour protéger sa caravane, qui doit traverser tout le pays jusqu’à Weilau.

Aux aguets, la caravane et son escorte mettent plusieurs jours pour arriver à destination, mais finalement, le voyage est paisible. La paie est bonne, et Weilau offre du travail : des renegats errent au nord dans la forêt et massacrent tous ceux qui tentent de la traverser. Après avoir recruter Raban, la compagnie de Lunes Perdues se dirige vers la forêt. Un sinistre avenir se dessine.

La forêt est dense et le brouillard effrayant. Profitant du couvert, les renégats divisent la compagnie en petits groupes. Destabilisés, les compagnons se laissent encercler, et certains reçoivent des coups fatals ! Ainsi tombent Guntram et Erland, ce dernier horriblement mutilé. C’est pourtant une victoire, et le butin est intéressant.

De retour à Weilau, les Lunes Perdues se refont une santé puis accepte une nouvelle escorte de caravane, avide d’aventure et de nouveaux horizons !

En avant !

La compagnie des Lunes Perdues a rencontré l’aventure !

Allant bon train de villes en villages, en quête d’hommes solides ou fous, et de quêtes à accomplir, la brave bande se trouve victime d’une embuscade.

Le combat semble équitable, ce qui devrait signifier qu’il est possible de gagner. Les compagnons ajustent leurs armures, empoignent leurs armes, et se préparent à souffrir, pour la bonne cause, celle de la liberté.

La souffrance est intense. Insurmontable.

Le jeu est poutaing de dur ! Tout ce qui est « Even » est mortel, tout ce qui est « Weaker » doit être attaqué avec grande prudence. Les gobelins m’arrachent la gueule, les orcs me la défoncent, les bandits me l’éclatent, les lycanthropes me la bouffent.
Je voulais récupérer une sauvegarde, mais elle ne s’est pas faite. J’ai un bug qui fait que je n’arrive plus à sauvegarder. Ca peut venir de Wine, vu que je joue sur Linux, mais ça marchait hier.

Snif.

Adieu Compagnie des Lunes Perdues.

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