Siralim 2. Jeune monstre cherche partenaire pour accouplement et plus si affinité.

Développé par Thylacine Studios, Siralim 2 est la suite directe de Siralim 1. Actuellement en Early Access sur Steam, le jeu est disponible dans un premier temps pour Windows. Cependant comme pour Siralim 1, une version Linux, Mac puis éventuellement iOS et Android seront rapidement disponibles. Chez moi, ça tourne sans soucis via WINE.

http://www.siralim2.com/
http://store.steampowered.com/app/464620

Siralim, c’est quoi ? Un roguelike à base de Pokémon et de Monster Hunter. Le joueur incarne un mage de l’une des écoles disponibles : Life (Vie), Death (Mort), Chaos, Nature, Sorcery (Sorcellerie), qui se promène sur une carte vue de dessus, avec 1 à 6 créatures à sa suite. Le mage n’intervient pas directement, et les combats se font uniquement par créatures interposées. Mage et créatures gagnent de l’expérience et passent des niveaux, jusqu’à l’infini, le jeu n’ayant pas de fin. Cependant « les gens » disent qu’à partir du niveau 99, ça commence à terriblement ralentir.

Depuis son château, le joueur Mage-Roi va utiliser un téléporteur pour se déplacer dans différents royaumes à thème, et générés aléatoirement (grotte, antre d’araignée, nuage, prairie…), en suivant un fil conducteur sous forme d’une histoire à la con (un méchant qu’il faut évidemment arrêter avant la fin du monde), excuse à l’exploration et à la baston. Régulièrement, le scénario va opposer des boss au joueur, avec des tactiques particulière pour les battre. Ainsi, le premier boss est une liche qui invoque des serviteurs, et qui est invulnérable tant qu’elle n’est pas seule. Il faut donc en priorité détruire les serviteurs, pour ensuite se faire le boss et passer à la suite.

J’ai joué un peu à Siralim 1, mais à l’annonce de l’arrivée de Siralim 2 m’a fait arrêter. Finalement, je crois environ 10 mois plus tard seulement, Siralim 2 est arrivé.

Siralim 2 est « pareil en mieux ». Certains aspects du 1 ont été revu, notamment les combats qui étaient assez chiants avec trop de texte à passer à la main. Là, tout semble sensiblement plus fluide, et mon ressentie est très positif jusqu’à présent. Le jeu est très riche, avec plus de 300 créatures (réparties en famille, par exemple Troll guerrier, Troll roi…), des centaines de sorts et d’objets (chaque créatures peut équiper, de base, 3 sorts et un artefact), 15 déités avec des récompenses à débloquer, des recherches à effectuer pour améliorer le château (salle d’armure, cuisine, enchanteur…), etc.

Un mage peut utiliser toutes les créatures et tous les objets. La classe influence la première bestiole, les perks disponibles, et certains sorts, et ne coupe donc pratiquement aucun contenu des autres classes. On peut même par la suite changer de classe sous certaines conditions. Il est vivement conseillé de varier les créatures d’ailleurs, pour faire face aux éventuelles résistances. En effet chaque école a une force et une faiblesse relative à une autre école, comme ceci : Life > Death > Chaos > Sorcery > Nature > Life. Les bestioles sont par ailleurs définies via Health, Mana, Attack, Intelligence, Defense et Speed, ainsi que par un ou plusieurs traits. Bref, y’a de quoi faire !

Après environ 6 heures de jeu, mon mage du Chaos est niveau 19, royaume 12.

La première bestiole disponible est un gros tas de graisse Berserker : il encaisse 50% de dégâts supplémentaire, mais occasionne également 50% de dégâts supplémentaire par rapport à ses attributs. Par la suite j’ai rencontré quelques déités, et en accomplissant leur mission, elles m’ont chacune octroyée une créature : une manticore, une mante et un diablotin.

Ma première rencontre avec le premier boss tourne plutôt mal… J’ignorais la fonction « Inspect » qui permet d’avoir des informations parfois capitales sur les autres créatures. En particulier ici, le boss est invulnérable tant qu’il a des serviteurs… Si mes créatures meurent, elles sont en fait simplement désactivées jusqu’à la fin du combat. Si elles meurent toutes, mon mage lance automatiquement un sort qui ramène tout le monde au château, mais fait perdre du Power (pouvoir), qui est une ressource utile pour plein de trucs.

Il n’y a pas de positionnement, on peut attaquer n’importe quelle ligne. Par contre certaines créatures peuvent protéger, garder, riposter…

Une nouveauté de Siralim 2 par rapport à son prédécesseur est la possibilité de croiser des créatures pour faire des oeufs. Il n’y a pas de mâles ou femelles, seulement des paires. Toutes les créatures ne donnent pas des oeufs, mais les centaines de combinaisons déjà disponibles permettent bien des monstruosités…

La créature générée a toujours des attributs de base supérieures à ses parents. Hors, les attributs augmentent avec les niveaux en fonction de la base, donc une créature générée à niveau équivalent sera plus « performante » que ses parents.

Au fil du temps, ma ménagerie augmente. Je ne sais pour le moment pas grand chose, et mon équipe n’est certainement pas optimisée. En dehors du croisement, on gagne des créatures en accomplissant la volonté des déités, ou alors en utilisant la fonction « Extract » pendant un combat. La cible peut résister, et l’action fait passer le tour, mais une fois l’extraction réussie, l’essence du monstre va dans l’inventaire. Il est ensuite possible de l’invoquer au château.

L’exploration des royaumes se fait de manière classique à beaucoup de roguelike : au tour par tour, case par case, avec moult objets à activer en chemin et des ennemies à affronter (ce qui ouvrent la fenêtre de combat, comme l’image avec le boss Liche un peu plus haut). Ici j’ai mangé trop de fruits et je vomi, bah voilà… Oh mais, quelque chose dans le vomi !?

Bon, c’est seulement un texte d’ambiance, pour un événement qui arrive tous les 5 mangés fruits dans ce royaume, il n’y a pas de gestion des blessures ou de la faim, mais c’est sympa.

Voilà donc, Siralim 2, un jeu sans fin, basé sur le grind, potentiellement ultra répétitif, mais qui a ce côté addictif qui va bien. Un peu plus de ressource… Un niveau de plus… Une nouvelle bestiole à pex… une salle du château à débloquer… Un artefact à améliorer… Une déité à satisfaire… Encore… Encore…

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