Interstellar Marines. Le FPS qui prend son temps

Jeu de tir tactique au rythme relativement lent, Interstellar Marines existe depuis le début des année 2000, avec une version jouable arrivée via Steam en 2013. Depuis, le développement n’a pas cessé, mais a très fortement ralenti, faute de fonds. Un seul développeur principal et une équipe de volontaires qui papillonnent, donne un jeu inachevé tout en étant bien vivant, ou survivant, cela dépend de vos critères.

Son mode de jeu emblématique est le Wargame. C’est une partie globale internationale qui débute toutes les heures et dure 55 minutes, que l’on peut rejoindre n’importe quand. Ça se joue sur 9 grandes cartes interconnectées, sur lesquelles on gagne des Combat Points et des Ranks, pour ensuite débloquer des textures cosmétiques et s’afficher sur le tableau des scores.

On croise des robots idiots mais mortels, et on peut jouer en JcJ aussi bien qu’en coopération, cela dépend seulement de la volonté des joueurs présents et de la réponse aux invitations.

Jouable en solitaire comme à plusieurs, en Joueur contre Joueur seul ou en équipe, ou encore Coopération, Interstellar Marines propose plusieurs modes de jeu sur plusieurs degrés de difficulté (entre la vie unique en Réaliste, et la possibilité de revenir à la vie plusieurs fois en Facile).

Les Missions tout d’abord est un micro mode campagne, qui est très courte, et fait office de tutoriel plus qu’autre chose. Sur 3 missions, on y apprendra les bases du jeu.

Les Challenges sont des cartes uniques avec des objectifs définis. Éliminer tous les robots, activer tous les interrupteurs ou encore atteindre la sortie. Les cinq cartes proposées sont difficiles, et de fait, rejouables.

Le Playground est plus libre, et donne l’occasion de se promener sur une quinzaine de cartes sans autre objectif que de visiter, et éventuellement, éliminer les robots qui circulent.

En Coopération, quatre serveurs États-Unis et deux serveurs Europe logent les joueurs qui veulent s’entraider pour arriver à leurs fins.

En Multijoueur, même principe, sauf que ceux qui cherchent l’entraide ici se sont trompé d’onglet.

Enfin, le mode emblématique d’Interstellar Marines : le mode Wargame.

C’est une partie globale internationale qui débute à chaque heure pile et dure 55 minutes, que l’on peut rejoindre n’importe quand. Ça se joue sur 9 grandes cartes interconnectées, sur lesquelles on gagne des Combat Points et des Ranks. L’objectif est de collecter des points, et cumuler des rangs, pour débloquer des packs de textures (aucune incidence sur le gameplay) ensuite, et s’afficher sur le tableau des scores visibles par tous.

En Wargame, on commence avec une carabine et 18 cartouches. On trouve sur toutes les cartes des malettes contenant des munitions, des armes, ou des points. Sur ces cartes patrouillent les éventuels autres joueurs, mais aussi des robots humanoïdes. Sensibles aux bruits et à la lumière, ils ne sont une menace que lorque la visibilité est mauvaise, ou que les munitions sont comptées. Soit, souvent. Un engagement rapproché est quasiment synonyme de défaite, tant ils sont puissants et rapides. Le jeu incite donc largement à l’infiltration et à l’observation, visuelle aussi bien que sonore. Éliminer un robot laisse un sac au sol, et un sac contient souvent quelques minutions, 50-100 points, et parfois une arme. Il n’y a que trois armes jouables. La carabine de base, un mitrailleur ou SMG, et un fusil d’assaut ou AR. SMG et AR ont trois modes de tir (balle unique, rafale, automatique), peuvent monter un suppresseur de bruit, et un pointeur laser. Le SMG a aussi un viseur rouge autorisant un léger zoom, et l’AR un viseur bleu plus performant. Enfin, chaque soldat possède une lampe puissante.

Le pointeur laser, et plus encore la lampe, alertent les autres de la présence du porteur. Leur utilisation est donc soumise à la plus grande prudence.

Le déroulé du Wargame est le suivant.

0/ On commence dans un secteur aléatoire sur l’une des 8 cartes extérieures d’une grille de 3×3.
1/ D’abord, il faut activer des mallettes/interrupteurs, qui sont réparties aléatoirement sur les cartes.
2/ Ces mallettes permettent d’ouvrir l’Operation, un sous-sol avec plusieurs trappes d’accès par carte.
3/ En Operation, il faut pénétrer une salle, qui va alors débloquer les satellites.
4/ Les satellites sont des structures préalablement verrouillées, sur les cartes extérieures.
5/ Activer un satellite débloque l’accès à 4 pièces contenant environ 1200 points cumulés.
6/ Une fois au minimum 3 satellites activés, on peut se rendre à Hell, la carte centrale de la grille 3×3.
7/ On peut se rendre à Hell avant, mais la structure cible est fermée, et c’est gardé par des robots blindés et rapides, terrifiants et mortels.
8/ Dans Hell, on va trouver plusieurs malles avec des points, pour un total de beaucoup (3000 ?)

En parallèle, de temps en temps, une malle richement garnies en points est larguée sur une carte extérieure, au hasard. Elle est annoncée 5 minutes puis 1 minute avant.

On peut tuer les autres joueurs pour leur prendre le matériel et les points, mais c’est plus intéressant en coopération. Les points sont partagés entre tous les joueurs de l’équipe, donc si un meurt, toute l’équipe perd une fraction des points. Mais comme on a des copains, on peut revivre, ou alors on peut tenter d’aller pendre son propre sac là où on est mort.

À la fin, même si les points sont partagés pendant la partie, les joueurs reçoivent le cumulé de l’équipe.
Donc si je joue dans une équipe de 5 et qu’on a 3000 points chacun, à la fin on a tous 15000 points (5×3000).

Hier j’ai joué avec 4 autres joueurs, contre 3 autres individuels.
Une autre fois j’étais tout seul, avant d’être rejoint par un joueur en coop.
Une autre fois c’était 2 dans l’équipe, contre 2 dans une autre équipe.

Ça se fait tout seul, ceux qui sont présents invitent ou non les autres, et ça joue.

Pourquoi jouer à Interstellar Marines, alors qu’il existe des dizaines de FPS de qualité ailleurs ?

Déjà, il est multi plateforme (Windows + Mac + Linux). Ensuite, c’est un FPS tactique, ce qui change des jeux toujours plus rapides aux parties de 15 minutes. Ici, notamment en Wargame, on peut s’engager sur 55 minutes. C’est aussi un jeu avec une ambiance unique : on joue dans une simulation grandeur nature, et tous les effets météo ou sonores (les petits oiseaux…) sont faux. La lune est un gros spot accroché à un barre au « plafond ». Quand les mystérieux opérateurs décident de changer la lumière, on voit la « Lune » se déplacer dans un bruit de moteur et changer d’intensité pour devenir le soleil. On voit les brumisateur apporter la pluie. Le tout dans une atmosphère très sérieuse à la Trueman Show (film de 1998). Les sons, effets, lumières, sensations, sont très bien rendus, et à force de jouer j’entends encore les bruits de pas des robots qui s’avancent en courant dans les couloirs car ils m’ont repéré, et j’ai peur.

Page Steam : https://store.steampowered.com/app/236370/Interstellar_Marines/

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