LandTraveller. Aventurier chacal

Un volcan gronde et menace la survie des habitants d’un petit village dirigé par un chef borné qui refuse de partir sans combattre. Combattre un volcan. Chef borné. Vous, comme vous êtes sympa, vous êtes volontaire pour sauver les gens, et c’est le début d’une grande aventure.

Développé par WolfCoder sur un moteur maison RPG20XX depuis 2012, LandTraveller arrive sur Steam Early Access en juin 2017 à 14€99, pour Windows, Mac et Linux.

http://landtraveller.com/
http://store.steampowered.com/app/522130/LandTraveller/

LandTraveller est un jeu de rôle-action-aventure en temps réel, qui se situe entre un Minecraft et un Terraria, en vue de dessus. Le joueur incarne un représentant mâle ou femelle de l’une des familles animales disponibles. En effet ici, les personnages ont de grandes oreilles et une longue queue. Chat, chien, singe, raton-laveur… chaque groupe offre quelques traits particuliers, telle qu’une plus grande agilité ou force, ou une affinité avec une activité combattante ou artisanale par exemple, car la composante « jeu de rôle » est bien présente. L’utilisation continue d’une compétence améliorera son expertise dans le domaine. Par exemple, combattre avec une épée enflammée fait gagner des points à la fois en compétence de combat à l’épée, et de maîtrise de la magie du feu.

Au delà de l’usage de la magie et d’une panoplie classique d’arme de mêlée ou de distance, bien utile pour se défendre contre la faune devenue hostile, le joueur devra aussi récolter, construire, troquer, discuter, quêter, explorer, socialiser, ou encore s’équiper, dans le désordre. Au pire, en cas de décès prématuré, l’inventaire tombe au sol et le personnage revient à son point de sûreté, là où il a dormi en dernier.

Il est ainsi possible de creuser le sol, poser des murs, couper les arbres, ramasser plantes et cailloux, pour bâtir une cave, une maison, un château ou un village selon les ambitions, la patience et le talent. Dans certaines conditions, le joueur peut établir une propriété, et attirer des Personnages Non Joueur en leur proposant un lit. Ces PNJ ont une utilité moindre à ce stade du développement, mais ils trouveront bien leur utilité plus tard.

La monnaie étant absente, il faudra faire du troc : des peaux contre des gemmes, des armes contre des repas, des gemmes contre des potions… Chaque PNJ a ses besoins et ses effets personnels, et il faudra discuter avec tous pour savoir qui veut quoi.

On retrouve une interface proche de celle des deux jeux cités ci-dessus. Un inventaire pour équiper pioche ou hache, pour creuser la roche et couper du bois à la recherche de matières premières. Une fenêtre pour construire outils, armes, accessoires et mobiliers, qui demandent parfois un feu, un four, une enclume ou un atelier avant de procéder.

Différentes pages pour voir la progression des compétences, et placer quelques points d’expérience dans une sorte d’arbre de talents.

Si le mode scénarisé est encore court pour le moment (quelques heures pour terminer l’histoire jouable), ce n’est pas l’essentiel. Un mode libre, jouable en solitaire ou en multijoueur, autorise les joueurs à parcourir une carte semi-aléatoire de bonne taille, ouverte pour l’exploration et l’aventure.

Il est un peu tôt pour dire si le jeu final sera aussi intéressant que ses inspirations, mais les bases semblent solides, et le produit jouable aujourd’hui est déjà amusant en l’état.

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