Airships : Conquer the Skies

Airships : Cconquer the Skies

Airships est développé par Zarkonnen (David Stark), pour Linux et Windows (Steam). Le prix sera de 15 euros, le prix actuel est moins élevé lors de l’Alpha.

http://zarkonnen.com/airships
http://store.steampowered.com/app/342560/

Il s’agit d’un jeu à tendance Steampunk, où il faut construire un engin volant, type dirigeable sans ballon, pièce par pièce, afin de conquérir une carte où plusieurs autres factions luttent pour la suprématie. Pourquoi c’est bien ? La construction repose sur plusieurs facteurs importants et proche d’une « simulation ». Le Airship a besoin d’un équipage pour fonctionner. Tous les éléments du vaisseau, les moteurs, les cockpits, les armes, les gouvernails, nécessitent du personnel. L’une des difficultés du jeu est d’équilibrer l’engin pour qu’il soit à la fois résistant, offensif, maniable, commandable, performant…

En mode histoire, le joueur commence dans sa ville, avec un Airship minable. Sur la carte du monde, plusieurs autres villes à conquérir. Il est possible d’envoyer des espions pour estimer les forces en présence ou saboter les installations de défense. Il est aussi possible de réviser son vaisseau pour le changer totalement ou seulement quelques morceaux, mais les finances au départ sont assez maigres. Il est aussi possible de construire plusieurs engins pour former une flotte d’attaque et de défense.

Il faut donc attaquer les autres villes, et détruire les tours qui gardent le territoire. Cela se passe en temps réel avec pause possible. Le joueur peut donner des autres à sa flotte, en fonction des points de commandement. Un engin mal équilibré pourra ne recevoir qu’un ordre toutes les 8 secondes, ce qui laisse le temps de bien se faire entamer… Se déplacer, attaquer, se concentrer sur l’attaque, ou sur la réparation… sont des choix qui deviennent cruciaux au combat.

Canon, lance-flamme, bélier, fusil… les combats sont violents et un peu confus. L’une des options disponibles est l’abordage. L’équipage tente alors d’aborder la cible pour supprimer l’équipage de l’intérieur, qui disposent de quelques moyens de défense.

Si le joueur peut attaquer, il peut aussi être en position de défense. Afin de prévenir les attaques de l’IA, il faut donc construire des tours, sur le même principe que les Airships mais immobiles. Dans les futures mises à jour, il sera possible de construire des engins terrestres, comme des chars ou des marcheurs de combat, moins mobiles forcément que les volants, mais probablement plus résistants.

Le jeu revendique une vague inspiration de Cortex Command, un excellent jeu qui hélas n’a pas abouti. Les ressemblances sont minces mais visibles pour les connaisseurs : carte globales à conquérir (façon XCom aussi), espionnage pour découvrir les défenses adversaires, destruction au pixel… Je souhaite toutefois à Airships de connaitre un développement plus serein !

L’écran d’accueil. Plusieurs modes de jeu. Campagne et conquête d’une carte de taille variable. Combat rapide avec un vaisseau (ou une flotte) préconstruit ou fait main. En ligne contre un (ex)pote.

En jouant en campagne, il faut déterminer la taille de la carte et son blason, qui peut donner quelques bonus (par exemple, meilleurs espions, ou revenu plus important, ou portée des canons augmentée, etc).

Une carte. Ma ville se situe là où l’on peut voir mon blason, et j’ai le choix de construire des défenses ou d’autres Airships.

En sélectionnant mon Airships de base, je peux choisir d’envahir une autre ville, ce qui donne lieu à un combat contre les défenses éventuelles. Si la ville cible a lancé son dirigeable contre une autre ville, je peux profiter de l’occasion pour attaquer et n’avoir qu’un tour à combattre, au lieu d’un tour et d’un Airship.

Un p’tit tour au garage pour voir quel dirigeable j’ai en commandement au départ. Pas très glorieux…

A tout moment je peux fortifier ma flotte, mais il faut des crédits pour payer. La fenêtre en haut à gauche indique ce qui ne va pas dans la construction en cours (pas assez d’équipage, de points de commandement, de munitions, de propulsion…).

Il est aussi possible d’acheter des Airships préconstruits, et de les modifier par la suite. Un bon début pour voir comment ça marche.

Sur la carte de campagne, avant d’attaquer il est préférable de payer un espion pour savoir à quoi s’attendre.

Ici une tour et quelques îlots flottants, qui vont à la fois me géner et me protéger si je me place correctement.

Lorsqu’une attaque est lancée, il faut placer sa flotte dans le secteur valide, à une altitude variable en fonction de l’engin. Les bombardiers par exemple préfèrent certainement une haute altitude afin de larguer les missiles en sécurité relative, tandis que les canons sont plus à l’aise proche du sol, mais du coup plus vulnérables.

Sous mon Airship, la ligne de commande. Là je demande un déplacement dans la zone grisée, afin que mes grenadiers soient en bonne position pour attaquer.

Par manque d’expérience et de tactique, je me retrouve à cours de munition, et la tour n’a plus qu’à finir le boulot. La présence d’un poste anti-incendie n’aura pas suffit, la coque est percée, et l’engin désactivé. La mission est un échec.

L’aide en jeu se trouve sous forme de pavés à lire (cliquez sur le ? en haut à droite), il n’y a pas de tutoriel.

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